La chute du cours du pétrole incite les consommateurs à opter pour les grosses voitures. C’est en tout cas ce qu’affirment les analystes américains. La majorité des marques présentes aux Etats-Unis enregistrent des ventes qui dépassent les prévisions des bureaux d’études. Ceci étant, cette remarque n’est évidemment pas valable pour General Motors, Volkswagen et Toyota. Petit tour d’horizon.
Des ventes mensuelles plus importantes que prévu
Ford aura écoulé 20 % de véhicules en plus que les analystes avaient prévu. Plus précisément, le groupe aura réalisé une progression commerciale annuelle de 91 % pour les Ford Edge, 18 % pour les Explorer et 14 % pour les Escape. 
Les ventes de voitures Fiat Chrysler sont par ailleurs en hausse de 12 %. Particulièrement, le groupe aura écoulé 23 % de pick-up en plus par rapport aux attentes. Pour leur part, Honda et Nissan réalisent respectivement une progression de ventes de 12.8 % et 10.5 %. Selon Kelley Blue Book, le prix moyen des transactions a augmenté de 2.2 % en février. Les constructeurs se permettent d’ailleurs d’accorder une réduction moyenne de 175 $ à l’occasion du Presidents Day (un événement tombant annuellement chaque trois lundi du mois de février). Néanmoins, tant que General Motors ne progresse pas, le redressement du marché américain est à demi-teinte.
Les mauvais élèves du marché automobile américain
General Motors enregistre une régression de 1.5 % sur un an. Une contre-performance imputable à la baisse des livraisons destinées au segment locatif. Le groupe réalise en tout cas une progression de 7 % pour les ventes aux particuliers. Par ailleurs, Toyota escomptait une progression commerciale de 6 % mais n’aura pas dépassé les 4.1 %. La fraude concernant les moteurs Diesel aura pesé très lourdement sur la réputation de Volkswagen. Pour preuve, la marque allemande encaisse une régression de ventes de 13.18 %.
Mais globalement, le marché américain est en progression de 7.9 %. Contrairement au temps passé, les mois de janvier et février sont peu fructueux. Or, notamment en février 2016, les groupes présents sur le sol américain réalisent des ventes qui dépassent les projections des analystes. Un constat de bon augure selon les spécialistes.