Par un rapport datant du 12 septembre 2013, l’ambassade de France à Jakarta fait l’éloge du secteur automobile indonésien. Statistiques à l’appui, le rapport nous renseigne que « le marché automobile indonésien est en très forte croissance depuis plusieurs années… » ; la note ne manque par ailleurs pas de souligner que « l’Indonésie est le marché automobile le plus dynamique de l’Asean et il en est aussi devenu en 2012 le premier marché, dépassant la Thaïlande. »
« Une très forte croissance » depuis ces dernières années
Quand les diplomates se penchent sur de nouvelles parts de marché, ils pratiquent, selon l’expression désormais courante, la diplomatie économique. Le rapport évoqué plus haut souligne l’ascension du potentiel du secteur automobile indonésien. Il a d’ailleurs « passé le cap du million de véhicules vendus (…), soit une hausse de 25 % » en 2012.
La note explique cette dynamique par une augmentation du revenu moyen et un « élargissement de la classe moyenne ». Les diplomates français notent également une nette amélioration du cadre économique indonésien est propice : « inflation relativement basse, développement du crédit à la consommation… »
Des opportunités pour les entreprises françaises, malgré la domination japonaise
La note de l’ambassade française nous révèle que les groupes japonais détiennent plus de 90 % du marché indonésien. En 2012, Toyota contrôle, à elle seule, la moitié du marché automobile de l’Indonésie. Le rapport explique que « la force des marques japonaises (…) provient notamment de leur réseau de concessionnaires et service après-vente qui est très étoffé… »
Les marques françaises, comme d’autres marques européennes d’ailleurs, peinent à effectuer une réelle percée dans cet environnement. Malgré un partenariat avec Astra, une entreprise locale, Peugeot enregistre peu de ventes dans le pays, d’autant plus que la marque est « handicapée par des droits de douane élevés (40 %) ».
C’est par ailleurs en 2013 que Renault fait son retour en Indonésie, à travers un partenariat Indomobil. Ce retour aura surtout marqué une percée française viable, l’occasion pour Renault d’écouler des Duster (SUV), des Megane R.S. On pourrait citer d’autres exemples.