Les dégâts causés par les récents séismes au Japon sont mineurs en comparaison avec ceux de la catastrophe de mars 2011. Cela n’empêche que les multiples secousses portent un coup dur à l’économie japonaise en général, et au secteur automobile en particulier. Les grands groupes Honda, Toyota ou Nissan décident tous à la suite des événements de suspendre les opérations dans certaines de leurs usines. Nous faisons le point dans ce dossier.
Des usines à l’arrêt
Pour Toyota, les conséquences économiques sont importantes. En effet, les opérations de pratiquement toutes ses usines sont suspendues suites aux répliques aussi violentes que multiples. Entre autres, les trois sites implantés à Miyata sont fermés dès le 15 avril.
Par ailleurs, l’usine de fabrication de deux-roues de Honda est également fermée jusqu’au 22 avril. La marque affirme prendre le temps d’évaluer l’ampleur des dégâts. Rappelons que ce site est localisé à Kumamoto, une préfecture violemment malmenée par les répliques.
En revanche, Nissan fait état de « dommages mineurs » en ce qui concerne ses deux usines implantées de Kyushu. La marque aura quand même eu chaud puisque les secousses ont été très violentes sur l’île de Kyushu.
Les fournisseurs de pièces sont les plus touchés
Si Toyota notamment décide de fermer momentanément la quasi-totalité de ses sites, c’est parce que les sites des fournisseurs de pièces se trouvent dans les localités touchées par les secousses. Les usines que Toyota met à l’arrêt sont d’ailleurs des lignes d’assemblage et de production de moteurs et pièces automobiles en tout genre. Ces usines sont situées dans des localités où les répliques ont été particulièrement violentes, à savoir Miyata, Kanda et Kokura. En tout cas, Toyota précise bien que les fermetures sont nécessaires le temps de vérifier quand les fournisseurs seront à même d’approvisionner ses sites en pièces.
Concernant les pouvoirs publics, le ministère japonais de l’Industrie promet de prendre des mesures d’aide financières en faveurs de toutes les entreprises touchées par les séismes. Sinon, à part le secteur automobile, la sidérurgie, l’électronique, l’alimentation, mais encore la construction navale tournent au ralenti au Japon. Bref, pratiquement tous les sites localisés dans le Sud-ouest du pays.